Skip to content

Le Zimbabwe peut reprendre le commerce des diamants de Marange

Une session plénière du Processus de Kimberley a autorisé mardi 1er novembre, avec “effet immédiat”, les exportations de diamants de deux sites miniers de Marange au Zimbabwe, qui avaient été suspendues à  la suite de graves violations des droits de l’homme commises sur ces sites en 2008. La décision du système de certification internationale, qui vise la non-commercialisation des diamants dont la vente finance des guerres, concerne les “mines conformes de Marange Ressources et Mbada”, indique une proposition de la présidence du Processus, actuellement confiée à  la République démocratique du Congo (RDC), signée par une délégation européenne et le ministre zimbabwéen des mines et du développement minéral, Obert Mpofu. Considérées comme les plus riches découvertes en Afrique depuis des décennies, les mines de Marange ont été envahies en 2008 par l’armée zimbabwéenne, qui a expulsé des milliers de mineurs, avant de forcer des civils à  les remplacer. Selon des groupes de défense des droits de l’homme, environ 200 personnes y ont été tuées, et d’autres battues ou violées, poussant les experts du Processus de Kimberley à  suspendre les exportations de diamants de Marange. En mars, la RDC avait unilatéralement permis au Zimbabwe — dont les liens avec la RDC sont étroits — de reprendre la commercialisation, avant de se raviser face à  la contestation des autres membres du Processus. Mais le Zimbabwe a récemment obtenu, avec l’appui de l’Inde et de la Chine, de reprendre la vente de ces diamants à  travers deux entreprises zimbabwéennes. Cette décision avait été contestée par les Occidentaux, les groupes de défense des droits de l’homme et une industrie minière soucieuse d’éviter la mauvaise publicité que lui font ces “diamants du sang”. More…

Message received by Covalence | Country: Zimbabwe | Company: Anjin |  Source: Le Monde | Correspondent: Jean Marie Bolika Lokumbo; Initiative Locale pour le Développement Intégré

Back To Top