RD Congo-Moanda : Le gaz dégagé par les sociétés pétrolières nuit à  la faune et à  la flore

La situation à  Moanda, ville pétrolière de la province du Bas-Congo est déplorable. La population se trouve dans des conditions inimaginables compte tenue de l’échappement des gaz des sociétés pétrolières. Celles-ci ne prennent aucune précaution à  ce sujet pouvant protéger la population contre des maladies. La province du Bas-Congo est productrice des denrées alimentaires qui approvisionnent certaines villes du pays dont la capitale tels que les fretins communément appelés ndakala, la farine de manioc, la patate douce, les oignons et d’autres encore. Jadis, à  Moanda, les habitants ramassaient les fretins le long des plages. Mais présentement, il leur faut aller jusqu’à  plus de 50 kilomètres pour avoir quelque poisson. Màªme la tortue marine, une espèce rare qui n’existe que dans cette partie du pays, va bientôt disparaà®tre ou disparaà®t déjà  à  cause de cette pollution. La population de Moanda accuse ces sociétés pétrolières de la place d’àªtre à  la base de cette situation qui met la population dans des conditions déplorables. Elle ne peut plus cultiver par manque d’eau potable car toutes les rivières pratiquement sont polluées. Dans les hôpitaux de la place, au moins deux personnes sur quatre meurent consécutivement à  des problèmes pulmonaires. Cette pollution s’attaque aussi à  la nature. En effet, les arbres fruitiers à  Moanda et dans les environs immédiats ne produisent plus de fruits. C’est le cas des acajous, cocotiers et des mandariniers. Des organisations non gouvernementales basées à  Moanda confirment dans leur expertise que la pollution est bien présente dans la cité côtière. C’est le cas du réseau des ressources naturelles. Ces ONG ont également dénoncé l’absence des mesures d’encadrement et de politique de dépollution que ce soit du coté du gouvernement et des sociétés pétrolières. Image source: siteresources.worldbank.org.

Message received by Covalence | Country: RDC | Source: Groupelavenir.net | Correspondent: Barthélémy Kilosho, FULDEP