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KENYA: une crise sur fond de capitalisme sauvage favorable aux groupes bancaires, entreprises de tourisme et de communication

080228_kenya1.jpgLa vague de violence qui s’est abattue sur le Kenya à  la suite des élections présidentielles a été qualifiée, par bon nombre, de nature tribale ou ethnique. Toutefois, pour les analystes de ce pays d’Afrique de l’Est, c’est l’économie de base qui est véritablement à  l’origine des troubles. A Nairobi, plus de 60 pour cent de la population vit dans des bidonvilles, dont certains se trouvent à  deux pas des résidences les plus luxueuses de la ville. (…) Depuis l’élection de M. Kibaki à  la présidence du Kenya en 2002, le pays n’a jamais connu une forte croissance économique ; plus de 5,5% en 2007 et 7% en 2008 selon les prévisions de 2008 de la Banque du Kenya : plus de 1,8 millions d’emplois créés et une diminution du taux de pauvreté, passant de 56 à  46 %. Les grands groupes bancaires internationaux établis au Kenya, ne cessent de réaliser des substantiels profits dans les sociétés du tourisme ou de communication. Citigroup, J.P Morgan et autres banques profitent des opportunités du tourisme Kenyans pour fructifier leurs investissements. Mais comment, expliquer que malgré une forte croissance, le pays ne cesse de plonger dans la misère et les inégalités sociales ? Image source: img.blogabond.com. > Continue.

Message received by Covalence | Country: Kenya | Company: Citigroup, J.P Morgan Chase | Source: Sunday Nation Journal; Nairobi Kenya / Barthélémy Kilosho, FULDED

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