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Kenya : Les Fleurs, pourvoyeurs d’emplois et victimes du réchauffement climatique.

071031_kenyaflowers.gifIl y a péril en demeure pour les fleurs du Kenya, fragile paradis pour touristes et amateurs de safaris-photos, o๠les flamants roses pourraient un jour ne plus revenir au moment o๠les pays du Sud connaissent déjà  d’importants bouleversements climatiques. Pour produire des fleurs coupées qui partiront comme produit d’exportation vers l’Angleterre, la Suisse et la Hollande, la société néerlandaise Oserian Development Company et la Société israélienne Beauty Line, toutes basées au Kenya et employant plus 50.000 ouvriers dans la production et plus de 50 mille autres personnes dans les services connexes, procédent toujours à  un éclairage artificiel 23 heures sur 24, et un arrosage constant. Les engrais, pesticides et autres produits chimiques utilisés dans ces serres industrielles sont hautement toxiques. Culture hyper-intensive sur une trentaine de plantations dédiées aux marchés européens ; tous les jours les bouquets, maintenus à  3°, partent de l’aéroport de Nairobi pour àªtre 2 jours après la coupe sur les étals des fleuristes de Paris, Berlin ou de Zurich. Des distributeurs comme Carrefour, Rewi Fleurs, Florimont, Corsica Fiori, Debois Weiss et autes chaà®nes de distributions, en sont les principales maisons européennes de vente de ces fleurs du Kenya. Malgré le code en vigueur du Kenya Flower Coucil, les eaux résiduelles sont parfois mal retraitées et déversés dans le lac Naivasha. Un lac dont la superficie fluctue toujours davantage, oscillant entre 170 et 250 kilomètres carrés. Le dérèglement climatique n’arrange rien : n’appréciant guère l’instabilité des eaux, ” plusieurs espèces d’oiseaux ont déjà  disparu, ou ont migré vers d’autres lacs “. Il y a quelques décennies, Nakuru n’était qu’une paisible bourgade d’agriculteurs à  160 kilomètres au nord-ouest de Nairobi. Avec une industrialisation rapide, immigrés, paysans et éleveurs appauvris, saisonniers à  la recherche de travail sont venus gonfler la population des rives du lac Nakuru, de manière anarchique. Des millions de tonnes d’eau sont pompées du lac pour l’irrigation qui reà§oit en retour des millions de litres de pesticides et se meurt doucement. Quant aux conditions de travail dans les plantations telles les horaires à  rallonge, le harcèlement envers les jeunes filles, l’utilisation des pesticides sont dénoncées notamment par l’ONG britannique INSET et l’ONG suisse LEGGENHAGER basée à  Zurich. Malgré de nombreux emplois que ce secteur fournit à  la population kenyane, il est temps comme le propose Max Havelaar, que ces exploitations répondent aux principes éthiques et au respect de l’environnement. Documentation tirée du New York Times, Agence DATAs, InfoSud et L’Intelligent. Image source: humanflowerproject.com

Message received by Covalence | Country: Kenya | Company: Carrefour, Rewi Fleurs, Florimont, Corsica Fiori, Debois Weiss, Oserian Development Company, Beauty Line | Source: Correspondent: Barthélémy Kilosho, FULDEP

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